Des pratiques plus prisées que d’autres

En général, en Europe, comme c’est le cas aux Etats-Unis, la sodomie commence petit à petit à faire partie des pratiques les plus prisées. Il en est de même du sexe oral qui fait partie des pratiques sexuelles les plus courantes depuis plus longtemps. Toutefois, il est à noter que la fellation est davantage pratiquée que le cunnilingus.
En Inde, contrairement à ce que la plupart des gens croient, le missionnaire reste la pratique la plus répandue. Le fait est que le sexe y est toujours un sujet tabou. Dans l’Afrique traditionnelle, on mise davantage sur l’éjaculation rapide. Au Sénégal, jusqu’il y a peu de temps, le baiser sur la bouche ne se pratiquait pas.

Quelques chiffres sur la sexualité

Presque partout, dans n’importe quel pays du monde, le premier rapport sexuel se fait entre 15 et 19 ans. En Asie du Sud et en Afrique où on marie les filles très jeunes, l’âge du premier rapport est encore plus tôt, mais il est plus tard pour les hommes. C’est tout à fait l’inverse de ce qui se passe chez nous, car ce sont les filles qui ont des rapports plus tard que les hommes. Quant à la fréquence des rapports intimes, en Suède, elle n’est que de 7,7 par mois alors qu’elle atteint les 11,5 mensuels en Grèce.

Sang et douleur de règles

La plupart des couples s’abstiennent de la relation sexuelle pendant les jours des règles. Plusieurs raisons les incitent à maintenir cette abstinence périodique. La vue du sang n’aide pas à avoir une excitation sexuelle. Regarder le pénis de son partenaire recouvert de sang peut devenir un frein au désir. Puis, faire l’amour pendant les règles notamment lorsque le sang est abondant va sans doute tacher les draps, la couverture, le corps ainsi que les vêtements. Pour justifier cette abstinence durant les menstruations, certaines femmes ressentent de la douleur pendant leurs règles. Maux de ventre, nausées, migraine ou fatigue, la femme n’est pas souvent dans son état surtout dans la période la plus épanouissante de ses règles. Ceci étant, il est possible de faire l’amour durant son cycle menstruel et sans risque.

Comment faire l’amour pendant les jours de règles ?

Il arrive que les femmes et les hommes aient de désir sexuel pendant les jours de règles. Heureusement, cela ne présente pas de risque. De plus, l’appareil génital de la femme ne sera pas modifié pour faire obstacle à la pénétration et rendre le rapport sexuel douloureux. A ce titre, le couple peut envisager d’avoir une relation sexuelle pendant les règles. Pour plus de plaisir sexuel, il faudra tout de même prendre quelques précautions en amont. Il est important de prévenir son partenaire. Si le but est de pimenter la vie de couple, il ne faut pas le surprendre en omettant de lui dire que vous avez vos règles. Ensuite, il faut préparer le terrain. Pour éviter de voir un grand volume de sang sur le lit, il est primordial de disposer de serviettes éponge sur les draps. Veillez également à enlever le tampon avant la pénétration vaginale.

Procéder à un bilan de santé

Le fait que certains hommes et femmes connaissent des troubles sexuels après 50 n’est pas à prendre à la légère. De nombreuses études ont prouvé que cela arrive surtout à cause de problèmes de santé graves. Il semble que les hommes qui connaissent des troubles érectiles souffrent aussi de maladies coronariennes ou d’un cancer. Du côté des femmes, celles qui vivent un déclin de l’activité sexuelle ou qui témoignent de difficultés d’excitation ont des problèmes d’accident vasculaire cérébral. Ce n’est pas toujours le cas mais le mieux à faire, en cas de troubles sexuels après 50 ans, c’est de faire un bilan général de santé.

Pour une meilleure sexualité

Dépasser le cap des 50 ans ne signifie pas fin de toute activité sexuelle. Les couples peuvent encore jouir de très longues années d’intimité. Mais avant tout, il faut consulter et peut-être passer des examens pour s’assurer qu’il n’y a pas de maladie à traiter en urgence et en profondeur. Tout homme et toute femme en bonne santé n’ont aucune raison de ne pas vivre une sexualité épanouie comme avant. Peut-être pas avec la même fougue ni avec la même intensité mais une sexualité toujours présente et qui apporte du plaisir aux deux. Aussi, pour retrouver une sexualité satisfaisante, la priorité est d’être en bonne santé.

Ce qu’est réellement l’impuissance

C’est surtout à partir de 40 ans qu’un homme risque de souffrir d’impuissance. Il s’agit de l’incapacité à atteindre d’abord puis à maintenir une érection suffisante pendant un rapport sexuel. Cette inaptitude peut être partielle comme elle peut être totale. Un homme impuissant n’obtiendra donc pas la satisfaction sexuelle souhaitée et cette situation peut impacter grandement sur lui, mais aussi sur son couple. En effet, l’intimité du couple en paie le prix fort, surtout si l’homme évite à tout prix le contact physique pour ne pas exciter sa partenaire, sachant qu’il ne pourra pas la satisfaire. Ce problème physique va forcément provoquer une perte d’estime de soi, un manque d’assurance, un grand stress et parfois la dépression.

Quels sont les symptômes de l’impuissance ?

Il n’est pas difficile de savoir si un homme souffre d’impuissance. Il ne parvient pas à obtenir une érection, et même s’il y arrive, c’est pour une poignée de minutes. Mais un symptôme récurrent de l’impuissance également, c’est une faible libido. Si un homme s’intéresse peu au sexe, il est possible qu’il soit impuissant. Puis, un homme qui s’inquiète outre mesure sur sa performance sexuelle peut être aussi tenaillé par ce problème de dysfonction érectile. Toutefois, il faut savoir que plus un homme prend de l’âge, plus il va se désintéresser du sexe et peut devenir impuissant à la longue. A partir de 70 et 80 ans, un pourcentage considérable d’hommes est impuissant.

Est-ce un mythe ?

Pendant longtemps, l’orgasme et le plaisir féminin ont été des sujets de discussion dans les sociétés et aussi dans le domaine scientifique. Si nous remontons le temps jusqu’au XIe siècle, nous pouvons voir que dans l’Inde ancienne, il existait déjà des textes décrivant une zone érogène de haute sensibilité, capable de produire du plaisir à l’intérieur du vagin. Vers le XVIIe siècle, l’anatomiste Regnier de Graaf a décrit une zone anatomique érogène dans la paroi vaginale antérieure.

Le terme « Gräfenberg Point » a été introduit en 1980 par Addiego et ses collaborateurs. C’est en l’honneur du médecin allemand Ernst Gráfenberg qui a décrit une zone érogène dans la paroi vaginale antérieure en 1940-1950. C’est ainsi que le « Point G » a atteint le statut de mythe moderne grâce au best-seller « Le Point G et autres découvertes récentes sur la sexualité humaine », qui a suscité depuis de nombreuses controverses.

Dernièrement, les changements sociaux et culturels ouvrent la porte à une compréhension plus profonde de la sexualité féminine et à générer un débat autour d’elle. Aussi, le soi-disant « point G » est l’une de ces données déroutantes, à cause desquelles nous finissons par blâmer nos partenaires ou étiqueter nos relations sexuelles comme désagréables.

Emplacement supposé du point G

Selon certains scientifiques, le point G n’est pas une structure ou un organe défini. Une multitude d’études ont été menées à la fois à partir de dissections, d’images anatomiques, d’imagerie par résonance magnétique et d’ultrasons. Elles concluent que cette structure supposée, le point G, n’existe pas spécifiquement. Toutefois, les chercheurs se sont convenus qu’il s’agit bien d’une zone de concentration de nerfs et de vaisseaux sanguins dans cette partie antérieure de la paroi vaginale. Elle est peut-être plus sensible à la stimulation, mais que ce n’est pas une structure différenciée. Cette concentration de nerfs est ce qui a conduit à tant de discussions qu’il s’agisse d’une structure définie ou non.

Le rythme sexuel normal d’un couple selon les constats

Les médecins préconisent 3 rapports sexuels par semaine. Cela s’explique par le fait que les problèmes de prostate sont moins à risques à cette fréquence selon les spécialistes. Dans la réalité, la fréquence moyenne est entre 8 à 9 par mois en France. L’idéal est de le faire le plus souvent à condition que les deux partenaires soient consentants. Il y en a qui ont plus d’appétit sexuel que d’autres, du moment que cela ne devient une addiction. Dans tous les cas, il n’y a pas de règles de fréquence et le fait de moins faire l’amour ne rend pas non plus moins heureux un couple. La fréquence sexuelle d’un jeune couple est plus élevée (3 à 6 rapports par semaine). Pour un couple qui dure depuis un certain temps, entre les obligations professionnelles, parentales et la fatigue engendrée par la vie quotidienne, le sexe se fait plus rare.

Quand le sexe devient une addiction

Vouloir faire l’amour trois fois par jour ne fait pas forcément de vous un addict du sexe. C’est quand on perd le contrôle de son comportement sexuel que cela devient une addiction. Les signes qu’une personne a une addiction au sexe sont multiples. Elle multiplie les aventures à un rythme effréné, elle est accro à la masturbation et à la pornographie et n’arrive plus à gérer sa vie sentimentale et professionnelle. Selon les sondages, il y a 3 à 6 % de la population qui souffre de cette dépendance au sexe. Il faut donc faire attention et ne pas prendre l’habitude de se masturber ou faire l’amour tous les jours et de regarder trop souvent de films pornographiques, car cela peut vous conduire à l’addiction.

Définition de l’orgasme

L’orgasme est la forme de plaisir intense que l’on ressent lorsqu’on est très excité lors de l’acte sexuel. Il n’est pas automatique, car le corps n’est pas une machine et ne se fait pas sur commande. Chez l’homme, l’orgasme est la contraction des muscles du périnée qui s’accompagne de l’éjaculation. Chez la femme, c’est le périnée et les muscles du vagin qui se contractent et le clitoris se rétracte. C’est l’apogée de l’excitation et du plaisir lors des rapports sexuels.

Les différents points à éclaircir sur l’orgasme

L’orgasme chez la femme prend du temps, il faut de l’apprentissage. Il faut apprendre à connaître son corps, être à son écoute. L’acte sexuel doit être en cohésion avec son partenaire et ainsi fonctionner ensemble. Pour cela, il faut avoir le même rythme, maîtriser la montée du plaisir pour l’homme afin de ne pas éjaculer trop tôt, ralentir ou accélérer, bref il faut être en phase avec l’autre. Il faut aussi accepter que l’on n’ait pas toujours d’orgasme lors d’un rapport sexuel. Les orgasmes peuvent être multiples et variés. Une même personne peut avoir des qualités d’orgasme et des sensations différentes. Par ailleurs, l’intensité de l’orgasme n’est pas aussi la même. Cela dépend de l’état de la personne, en pleine forme ou fatiguée, joyeux ou soucieux. La qualité de l’orgasme dépend également du désir que l’on éprouve pour son partenaire. Dans tous les cas, chaque rapport sexuel est un moment unique de plaisir qui ne se répète jamais.

Qu’est-ce qui vous empêche de lubrifier ?

La première chose à faire, c’est de comprendre d’abord votre corps. Écoutez-vous et essayez de déterminer ce qui vous empêche de lubrifier. Est-ce lorsque vous êtes sous pression ou trop stressée ? Est-ce depuis que vous prenez des pilules contraceptives ou d’autres médicaments pour une quelconque affection ? Peut-être que vous avez entamé un nouveau régime alimentaire et suite à cela, vous avez de la peine à lubrifier. Ou bien vous êtes entrée en ménopause ou vous subissez d’importants changements hormonaux. Assurez-vous également que vous ne souffrez pas d’une infection urinaire ou d’un trouble vaginal qui peut entraîner un manque de lubrification. Une fois que vous saurez la ou les cause/s de votre problème, vous saurez mieux que faire.

Quelles mesures prendre pour mieux lubrifier ?

Il existe des crèmes hydratantes spéciales vagin qui peuvent vous aider. Il faut en appliquer tous les jours aussi bien sur la vulve qu’à l’intérieur du vagin. Ces crèmes soulagent la sensation de picotement et apaisent les irritations. Mais pour être sûre, consultez votre gynécologue qui vous prescrira des crèmes adaptées. Faites également attention à votre alimentation car un manque en calcium, en vitamines B12, C, D, Et et F ainsi qu’en sélénium et en magnésium contribue au manque de lubrification. Surveillez aussi votre hygiène, en évitant de laver trop souvent la zone vaginale. N’utilisez pas de savon car en général, de l’eau claire suffit amplement pour cette hygiène intime.